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Mise à jour : 11/05/2024

                          HISTORIQUE DE L'ASSOCIATION :


Cette association s’est créée suite à la découverte d’un projet de construction d’une centrale d’enrobés à chaud sur le territoire de notre commune.

Après avoir consulté les documents techniques de l’enquête publique (étude d’impact, étude des dangers…), nous avons constaté que les rejets établis par cette étude sont maitrisés conformément aux normes admissibles en la matière ; il n’en demeure pas moins que des risques de contamination de la population et des écosystèmes en aval du projet subsistent.
Nous parlons ici de rejets d’arsenic, chrome, cadmium (l'interdiction de celui-ci est évoquée pour 2008, il devra être récupéré et recyclé), nickel, dioxyde de souffre et autres HAP, hydrocarbures aromatiques polycycliques (la nouvelle directive fille 2004/107/CE les concernant est en cours de transposition en droit francais), tout cela à moins de 300 m de la commune de LEROUVILLE qui, comme BONCOURT/MEUSE et PONT/MEUSE, se trouve sous les vents dominants la plus grande partie de l’année et par conséquent au fait de cette pollution atmosphérique. Lorsque l’on sait que ces produits ne sont pas biodégradables et transitent dans l’ensemble de la chaine alimentaire que penser des produits des deux exploitations agricoles situées à moins de 250 m du projet pour l’une, et 700 m pour l’autre.
Cette pollution concerne également l’eau du ruisseau de 1ère catégorie de l’Aunoie (à proximité immédiate et en contre bas) et de la rivière Meuse situés en aval du projet (Site Natura 2000 à moins de 400 m du projet).
L'inspecteur fait généralement une étude d'impact contenant une étude de risque sanitaire (ERS) basée sur les produits utilisés dits sensibles tels les CMR (Produits chimiques cancérogènes et/ou mutagènes et/ou toxiques pour la reproduction) ou dangereux pour l'environnement. Ce volet s'appelle "santé". Nous ne nous rappelons pas de l’avoir vu dans le dossier d’enquête publique.
En plus des risques importants pour la santé humaine et la pollution de l’environnement, il existe des dangers quant à la proximité immédiate des habitations. L’étude de dangers fait apparaitre des risques d’explosion, faut-il rappeler la catastrophe de TOULOUSE pour se souvenir que te tels projets, même si l’échelle n’est pas la même, doivent faire l’objet d’une attention particulière quant au choix de leur implantation.
Il existe deux écoles à proximité du projet dont l’une est située à 700 m du site d’implantation. Le trafic routier lié à cette usine va engendrer un passage d’environ 50 camions supplémentaires par jour dans le village et devant l’une des écoles.
La MEUSE recèle de nombreuses zones non urbanisées, à faibles enjeux environnementaux et proches de voies de circulation pour apporter une réponse à de telles entreprises.
Des alternatives plus respectueuses des citoyens et de l’environnement existent, le profit économique ne peut prévaloir sur la santé humaine (sur le plan économique, mis à part pour l’entreprise, cette implantation n’a aucune utilité, puisque la centrale de Givrauval tourne à moitié de sa capacité..)
Nous demandons l'application du PRINCIPE de PRECAUTION.
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Mars 2008 : élection d'un nouveau Conseil Municipal.
Le nouveau maire dans sa lettre du 17 mars au Préfet indique clairement son opposition à ce projet, il fait voter cette opposition par délibération du 25 mars 2008 du nouveau Conseil, au nom du principe de précaution et dans l’intérêt des habitants de Lérouville.
L'industriel préféra retirer son projet de Lérouville, pour l'implanter dans sa carrière à Ménil La Horgne.
Et nous avons appris à ce moment là qu'un autre projet était prévu, sur le même site en dessous, près du ruisseau de l'Aunoie : une centrale de concassage...
Malgré cela nous avons souhaité pérenniser l'association pour la protection de l’environnement en général.
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Mai 2024 : lors de l’AG 2023, nous avons évoqué l’avenir de l’association, avec le problème du renouvellement de ses membres, et surtout le souhait de la secrétaire, de la trésorière et aussi du président, de passer la main.
Aucune candidature ni proposition n’ayant été faite, et après discussion, le président a proposé de terminer le chantier à la source de l’Aunoie (conformément au prix initiatives reçu de l’agence de l’eau) et de mettre en sommeil l’association.
Notre chantier au ruisseau de l’Aunoie avance avec la coupe des arbres avant la période de nidification.
Ensuite l’été les Compagnons achèveront le sentier permettant de mettre en valeur les éléments historiques et écologiques de cette zone humide, et le CPIE va nous aider à mettre en place des panneaux pédagogiques.
Nous pourrons alors envisager la tenue d’une AG extraordinaire pour changer les statuts, et d’une AG ordinaire dans la foulée pour mettre l’association en « sommeil ».




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